« Premier cercle » 2007 la gare de Plouec du Trieux
Au commencement était…
Très vite face aux distances vertigineuses des origines, nous avons interpellé les figures animales, censées se dresser dans ces lointains pour en borner un temps plus humain.
Notre histoire toute linéaire a favorisé le cadre pour y placer ses signes, de rectangles en rectangles nous y avons inscrit nos généalogies. Un temps cyclique nous aurait offert le cercle, mais la difficulté d´avoir à départager la poule et l´oeuf sur la ligne de départ nous y a fait renoncer.
Pourtant c´est là , dans ce cercle, que se couvent tous les devenirs. Alors dans l´enroulement des corps, dans la chaleur tiède de la coquille, se préparent les déploiements annoncés.
La contraction des organes encore indifférenciés, traits, masses, écritures, blancheur du papier, noir du crayon, disent aussi la forme et les plaisirs de l´apparition. D´effacements en repentirs, la chair se fait plus brillante, le trait se fait plume, le noir profond anticipe l´orbite d´un regard, le va et vient sec de la mine prépare le claquement d´un bec.
Un préalable comme la rétention d´un souffle d´air en soi avant l´élocution et le savoir du mot qui fixerait et capturerait… l´oiseau.
« Premier cercle »
Dessin à la pierre noire, lumière rouge, son d’une horloge